Né le 6 aout 1951 à BELLOCQ (Pyrénées Atlantique)
Apprend le métier de peintre décorateur de 1968 1970 et pendant la même période, il commence à peindre ses premières toiles.
Gérard PEDEZERT est considéré comme un peintre expressionniste- imaginaire- humaniste, car il détourne avec bonheur, la réalité objective et figurative des visages et des corps, au profit de l’expression, en privilégiant la subjectivité des sentiments.
La sensualité est partout présente dans ses personnages majoritairement féminins qu’il peint « en instantané » comme un photographe qui fixe une action, un mouvement, une expression. A la différence près, que l’artiste peintre n’utilise pas de logiciel de retouche; il le fait directement en accentuant exagérément les traits, les formes, et les couleurs vives et contrastées.
Il se renouvelle sans cesse, diversifie les sujets, exploite toutes les voies de son imaginaire qui semble sans limite.
La nature, les paysages sont inexistants, ou servent de décor ; les animaux apparaissent quelques fois travestis en humanoïdes. L’artiste joue constamment avec ses modèles en les coloriant, les déformant, les transformant en chimères effrayantes et troubles, en les mettant en scène pour qu’ils répondent à l’exigence des thèmes qu’il s’impose.
On remarque, dans bon nombre de ses toiles, que Gérard PEDEZERT exprime, dans ses personnages, la grâce et la féminité, la virilité et la force, l’érotisme et l’amour.
L’aspect fantastique, voir surréaliste par moment de ses créations déroute et interroge. L’univers poétique de ses tableaux mêle avec talent et maîtrise, les couleurs, le dessin, les symétries contrariées, les fonds tapissés, les corps tourmentés, les visages au regard figé dans la réflexion.
On ne peut être indifférent à sa peinture à la fois, prolifique, intense, cohérente mais étrange, voire déconcertante, et pleine de symboles sans doute. Elle donne l’impression bizarre d’être réveillé en plein rêve tumultueux, et de se souvenir dans le détail, de scènes voluptueusement oniriques.
D’aucuns verront une véritable provocation pour susciter l’émotion, et éveiller des sentiments contradictoires.
Jean-Abel COLOMBIER
EXPOSITIONS
1972 : Palais PALAFI à VIENNE en Autriche sur le thème de la nouvelle peinture expressionniste.
1973-1985 : Salon des surindépendants.
1977 : Galerie RAYMOND DUNCAN à Paris.
1982-1983 : Salon de la jeune peinture.
1985 : Espace ROMA et Galerie NOTA-BENE.
1987 : Galerie 3X3 à Paris.
1988 : Maison des jeunes à Gennevilliers.
1990 : Galerie CHRISTINE COLAS à Paris.
1995-1996 : Galerie FIEVRE DE L'ART à Paris.
1998 : Centre international de Culture Populaire et Centre HEBERT à Paris.
1999 : Centre Culturel de Garches
2000-2013 : Galerie ARTOLANT à Paris
2015 : Galerie ARTOLANT à Paris
